D’abord on vit, ensuite on raconte.
Il faut apprendre à redevenir creux, c’est à dire capable de recueillir. C’est à dire capable de recevoir.
Nous sommes le 10 août et je n’ai jamais été aussi libre. Aussi vertigineusement moi.
D’abord on vit, ensuite on raconte.
Il faut apprendre à redevenir creux, c’est à dire capable de recueillir. C’est à dire capable de recevoir.
Nous sommes le 10 août et je n’ai jamais été aussi libre. Aussi vertigineusement moi.
Qui ne voudrait pas être transparent souvent?
Des pépites, et des gâchés.
Parfois j’aimerais vivre ma vie avec la confiance des beaux.
Elle est là, devant moi, avec son panneau « à vendre » , belle et apprêtée comme une orpheline prête à être confiée.
Comme je suis né dedans, comme j’y ai mes premiers souvenirs, mes premiers émois, mes premiers tout, j’ai un peu peur.
C’est vrai, tout d’un coup, sans qu’on sache bien en définir les conséquences, je vais devoir me séparer de ce que n’importe qui appellerait racine.
Ça reste des murs. Et grandir, c’est tourner des pages.
Elle m’allait très bien cette page.
Laissez moi mes racines, je n’ai plus l’âge d’être pardonné de les avoir perdues.